L’humidité ascensionnelle touche environ 16 % des bâtiments anciens en Belgique, principalement construits avant 1950 selon des données de Statbel et des experts en rénovation. Cette humidité se propage par capillarité depuis le sol jusque dans les murs, entraînant des dégâts visibles comme des taches, des sels hygroscopiques (salpêtre) ou des décollements d’enduits. En 2025, des centaines de propriétaires belges envisagent de la traiter eux-mêmes grâce à des kits DIY vendus dans les magasins de bricolage. Cela soulève une question essentielle : est-ce souhaitable, efficace et sécurisé de traiter soi-même l’humidité ascensionnelle ? Vous découvrirez dans cet article les catégories de produits, les techniques disponibles, les risques pour votre bâtiment, les erreurs à éviter, et les conseils pratiques pour augmenter vos chances de réussite. Nous analysons également les coûts, les résultats attendus, et les situations dans lesquelles faire appel à un professionnel — comme Vochtbestrijding Snel — devient incontournable.
Qu’est-ce que l’humidité ascensionnelle et comment l’identifier précisément ?
L’humidité ascensionnelle est la remontée d’eau par capillarité à travers les murs à partir des fondations, typiquement présente dans les bâtiments sans barrière hydrofuge horizontale installée lors de la construction.
Quels sont les signes visibles d’humidité ascensionnelle ?
Les signes les plus fréquents d’humidité ascensionnelle dans les logements belges incluent :
- Décollement des plinthes, peintures, ou enduits
- Apparition de salpêtre (sels blancs efflorescents)
- Odeur persistante d’humidité
- Murs froids et humides jusqu’à 1,2 m de hauteur
Comment la distinguer d’autres types d’humidité ?
L’humidité ascensionnelle se distingue par sa localisation au bas des murs, contrairement :
- à la condensation qui affecte surtout les fenêtres et coins supérieurs ;
- aux infiltrations latérales (souvent proches de gouttières ou fissures).
Quelles zones en Belgique sont les plus touchées ?
Les provinces les plus touchées selon des études d’expertise (Feprabel, 2022) sont :
- Hainaut
- Liège
- Brabant wallon (bâtiments en moellons de calcaire)
- Flandre orientale
Peut-on traiter soi-même l’humidité ascensionnelle chez soi avec succès ?
Oui, traiter soi-même l’humidité ascensionnelle est possible, mais son efficacité dépend de la méthode choisie, de l’état du mur et de l’expérience technique.
Quelles sont les conditions nécessaires pour réussir un traitement DIY ?
- Mur porteur accessible sur toute la longueur sur au moins un côté
- Teneur en humidité inférieure à 18 % (mesurable avec un hygromètre)
- Mur non friable ni contaminé par trop de salpêtre
Les résultats sont-ils comparables à ceux d’un professionnel ?
Non, les traitements professionnels offrent un rendement durable (jusqu’à 30 ans de garantie) grâce à :
- Produits injectés sous haute pression
- Outils de percement calibré
- Analyses préalables du taux d’humidité, porosité et densité des murs
Quel est le coût d’un traitement DIY vs professionnel en Belgique en 2025 ?
Le coût en 2025 d’un traitement DIY est significativement inférieur à celui d’un professionnel, mais les garanties et le rendu final ne sont pas équivalents.
| Méthode | Coût par mètre linéaire | Coût total moyen (maison 30 m) | Durée | Garantie |
|---|---|---|---|---|
| Injection DIY | 6 € à 12 € | 180 € à 360 € | Moyenne (selon application) | Aucune |
| Pose membrane DIY | 15 € à 30 € | 450 € à 900 € | Longue | Aucune |
| Injection Pro | 45 € à 90 € | 1.350 € à 2.700 € | Haute | Jusqu’à 30 ans (Vochtbestrijding Snel) |
| Membrane Pro | 80 € à 120 € | 2.400 € à 3.600 € | Très haute | Oui, sur contrat |
Quels sont les principaux risques à traiter l’humidité ascensionnelle soi-même ?
Les risques posés par une intervention non professionnelle sont importants, tant au niveau structurel qu’humain.
Risque 1 : erreurs techniques
- Mauvais profondeur ou angle de forage
- Produit mal injecté ou incompatible avec le mur
- Infiltrations nouvelles après détérioration des murs périphériques
Risque 2 : aggravation des problèmes d’humidité
Sans traitement efficace, l’humidité continue à évoluer verticalement et horizontalement :
- Migration des sels
- Écaillage du crépi à l’intérieur
- Déstabilisation thermique des couches de peinture
Risque 3 : danger pour la santé
Murs humides favorisent la prolifération de :
- Moisissures allergènes (Cladosporium, Aspergillus sp.)
- Bactéries pathogènes
- Émissions de COV par la décomposition des liants organiques
Quelles méthodes DIY sont utilisées en Belgique en 2025 ?
Les deux méthodes principales sont :
- Injection de gel hydrofuge
- Installation manuelle de membrane d’étanchéité réduite
Injection murale : comment ça marche exactement ?
L’injection consiste à percer des trous à environ 10-12 cm du sol, dans un intervalle de 10-15 cm, et à y injecter un gel silane/siloxane créant une barrière hydrophobe.
Quel matériel est requis pour une telle opération ?
- Marteau perforateur (avec forets à béton)
- Cartouches ou seaux de gel injectables
- Pompes manuelles ou à pression modérée
- Appareil de mesure de teneur d’humidité
Pose d’une membrane : comment la réaliser manuellement ?
Nécessite :
- Retrait mécanique d’une couche de briques
- Introduction de membrane PE ou bitumineuse
- Rejointoiement méticuleux
Cette technique est complexe, pratiquée par peu de particuliers.
Quels produits d’injection hydrofuge sont utilisés pour des traitements autonomes ?
Les gels les plus utilisés en Belgique en 2025 sont :
| Nom commercial | Type chimique | Volume (L) | Surface moyenne traitée | Prix conseillé |
|---|---|---|---|---|
| Dryzone | Silane/siloxane | 5 L | 12 à 15 m² | 89 € |
| MEM Injection Crème | Siloxane | 5 L | 10 à 12 m² | 75 € |
| Aquaplan Humistop | Siloxane acrylique | 5 L | 10 m² | 49 € |
| Rubson Anti-Humidité | Dispersion aqueuse | 4 L | 9 m² | 39 € |
Quelles erreurs fréquentes annulent l’efficacité du traitement ?
Forage incorrect
- Trop haut/incliné
- Trop espacés (> 20 cm)
- Non nettoyés avant injection
Non-séchage post-injection
- Absence de déshumidification des murs après traitement
- Redécoration trop rapide (papier peint, plâtre)
Mauvaise détection de type d’humidité
Confusion avec condensation ou fuite enterrée, entraînant :
- Traitement inefficace ≠ mauvaise méthode
Combien de temps faut-il pour que l’humidité disparaisse après traitement ?
L’humidité met généralement entre 6 et 12 mois pour sécher complètement après un traitement d’injection réussi, en fonction :
- De l’épaisseur du mur
- Teneur initiale en eau
- Présence d’un isolant à l’intérieur
Tableau d’estimation du temps de séchage :
| Épaisseur du mur | Taux d’humidité initial | Temps estimé de séchage |
|---|---|---|
| 20 cm | 25 % | 6 mois |
| 30 cm | 30 % | 10 mois |
| 40 cm | 35 % | 12-14 mois |
Quand faut-il appeler un professionnel ?
Faire appel à un professionnel comme Vochtbestrijding Snel est recommandé en cas de :
- Taux d’humidité > 25 %
- Murs en moellons ou pierre naturelle
- Structures classées ou anciennes
- Désordre intérieur structurel (plafonds, planchers gonflés)
Quels sont les avantages d’un traitement professionnel ?
- Diagnostic hygrométrique électronique
- Produits à base de résines compatibles avec tout type de maçonnerie
- Garantie étanchéité et durabilité contractuelle (jusqu’à 30 ans)
Quel est le retour d’expérience des Belges qui ont tenté un traitement DIY ?
Enquête menée auprès de 400 particuliers (source : Test-Achats, 2024) indique :
- 63 % insatisfaits du résultat après 12 mois
- 22 % ont dû refaire appel à un spécialiste
- 93 % trouvent la pose de membrane “très technique”
Existe-t-il des primes ou aides pour ces travaux en 2025 ?
Oui, les aides à la rénovation flamandes et wallonnes couvrent partiellement les traitements contre l’humidité :
- Prime Région Wallonne : jusqu’à 6.000 € (sous conditions de revenus)
- Mijn VerbouwPremie (Vlaanderen) : 30 à 50 % du coût, plafonné selon catégorie
Traiter l’humidité ascensionnelle soi-même en Belgique en 2025 est faisable, mais seulement sous conditions strictes. L’efficacité dépend directement de la méthode choisie, du niveau d’humidité et de la bonne exécution technique. Les coûts DIY sont abordables mais les risques d’échec sont élevés sans expérience. En cas de doute ou de murs complexes, contactez une société professionnelle comme Vochtbestrijding Snel pour un diagnostic certifié et un résultat garanti.