Injecter murs soi-même: Coûts & étapes [Attention Risques 2025]

Injecter soi-même les murs contre l’humidité ascensionnelle en Belgique peut sembler une solution économique. En 2025, les produits spécialisés sont largement disponibles dans le commerce, à des prix publiés oscillant entre 40 € et 200 €/mètre selon le type de résine et la méthode d’injection. Mais attention : les erreurs d’exécution, l’évaluation incorrecte des murs, ou l’application sur des matériaux inadaptés peuvent aggraver les infiltrations ou cacher temporairement les symptômes. Dans cet article, vous découvrirez les coûts détaillés, les étapes techniques, les risques spécifiques pour la Belgique, ainsi qu’un comparatif entre injection DIY et traitements réalisés par un professionnel comme Vochtbestrijding Snel.

Quels sont les coûts pour injecter un mur soi-même en Belgique en 2025 ?

Les coûts pour injecter un mur soi-même en Belgique en 2025 varient principalement entre 100 et 200 € par mètre linéaire injecté, hors main-d’œuvre.

Les postes de dépense sont précisés dans le tableau ci-dessous.

Les principaux coûts pour l’injection de murs en 2025 sont listés ci-dessous.

Éléments Prix unitaire (TVA incl.) Détail
Résine hydrophobe standard 40 – 150 €/litre Selon marque, composition (silane/siloxane), débit
Gel imperméabilisant prêt à l’emploi 100 – 200 €/mètre linéaire Inclus pour murs poreux ou très humides
Forage et baguettes d’injection 1 – 3 € / trou Espacement : tous les 10–15 cm
Protection individuelle (gants, lunettes, masque, etc.) 10 – 35 € Obligatoire contre les vapeurs de solvant
Location d’une pompe professionnelle (optionnelle) ± 80 € / jour Injection sous pression — meilleur rendement

Certains produits comme les gels d’injection performants sont vendus par mètre linéaire traité, réduisant les marges d’erreur d’application.

Quel est le coût total d’un projet typique pour 10 mètres de mur ?

Le budget total pour injecter soi-même 10 mètres de mur varie entre 1.200 € et 1.800 €, selon le niveau d’humidité, les outils nécessaires et le choix de la résine.

Quelles sont les étapes pour injecter un mur contre l’humidité capillaire ?

Le traitement de l’humidité ascensionnelle par injection se déroule en 4 grandes étapes : la préparation, le forage, l’injection et la finition.

Comment préparer les murs avant d’injecter ?

La préparation des murs consiste à exposer la maçonnerie brute et à vérifier la stabilité des matériaux.

Les étapes sont :

  • Enlever l’enduit ou le plâtre sur au moins 30 cm au-dessus de la zone humide.
  • Nettoyer à sec ou au chiffon humide pour éviter l’humidité résiduelle.
  • Vérifier l’absence d’enduits hydrofuges : ils bloquent la pénétration de la résine.

Comment forer les murs efficacement ?

Le forage doit être réalisé aux 2/3 de l’épaisseur du mur, avec un espacement de 10 à 15 cm entre chaque trou, en angle descendant (10 à 30°).

Aspects du forage à respecter :

  • Utiliser une mèche béton de 12 mm à 16 mm.
  • Respecter un angle incliné vers le bas pour favoriser le drainage.
  • Adapter la profondeur selon l’épaisseur du mur (ex. 30 cm > forage de 20 cm).

Comment injecter les produits de manière uniforme ?

L’injection consiste à remplir chaque trou avec une résine à diffusion lente ou un gel thixotrope, selon le taux d’humidité constaté.

Deux méthodes d’injection :

  • Injection par gravité : lente, adaptée pour petites zones, 3 à 6 heures.
  • Injection sous pression assistée : rapide, mais requiert mobiliers adaptés (pompe, flexibles, manomètre).

Comment reboucher les trous et restaurer les murs ?

Après l’injection complète, chaque trou doit être rebouché avec un mortier de ciment peu hydraulique. Ensuite :

  • Laisser sécher au moins 4 semaines avant tout nouvel enduit.
  • Replafonner avec un enduit perméable à la vapeur d’eau (type chaux NHL).

Quels matériaux utiliser pour l’injection de murs soi-même ?

Les matériaux d’injection doivent être compatibles avec le type de mur, son humidité résiduelle et sa composition (moellons, briques, blocs béton).

Les matériaux les plus utilisés pour le traitement de l’humidité ascensionnelle sont listés ci-dessous.

Type de matériau Usage Avantages Inconvénients
Résine silane/siloxane 80% des habitations Pénétration profonde Ne convient pas aux murs trop humides
Gel hydrofuge à base d’eau Alternatif aux 60cm < murs Galère dans murs très secs Nécessite mur poreux homogène
Crème d’injection incolore Petites surfaces humides Facile à appliquer Moins durable

Faut-il un test préalable d’humidité avant l’injection de murs ?

Oui, un test d’humidité est obligatoire pour déterminer le taux d’humidité résiduelle du mur.

Les outils courants incluent :

  • Hygromètres à carbure ou à sonde : précision < ±2 %.
  • Analyse destructrice : perforation + prélèvement d’échantillons muraux.
  • Caméras thermiques (optionnelles) : détection indirecte en complément.

Un mur trop humide (> 8 % masse) nécessite souvent un assèchement préalable ou un produit adapté.

Peut-on injecter soi-même dans tous les types de murs ?

Non, certains murs ne conviennent pas à une injection non professionnelle.

Murs à éviter :

  • Murs creux ou à double parement sans pratiquabilité des deux faces.
  • Murs très fissurés, instables ou friables.
  • Murs avec revêtement bitumineux interne bloquant la résine.

Type de mur compatible : maçonnerie pleine, avec mortier poreux, sans traitement antérieur ou additifs hydrophobes.

Quels sont les risques techniques liés à une injection murale en 2025 ?

Injection mural DIY comporte plusieurs risques spécifiques :

  • Mauvais perçage : angle incorrect, profondeur inadaptée, obstruction du canal.
  • Diffusion incomplète : bulles d’air, mur trop sec ou trop saturé.
  • Zone mal identifiée : traitement partiel laissant l’humidité se diffuser.
  • Incompatibilité chimique avec mortiers spéciaux ou anciens plâtres.

Professionnels comme Vochtbestrijding Snel utilisent des outils d’analyse structurelle pour anticiper ces échecs.

Quels sont les risques pour la santé et la sécurité lors de l’injection ?

Les matériaux d’injection contiennent souvent des :

  • Composés organiques volatils (COV) : irritations respiratoires.
  • Isocyanates ou solvants : toxiques par inhalation ou contact cutané.

Protection minimale recommandée :

  • Gants nitriles étanches
  • Lunettes polycarbonate
  • Masque anti-vapeur avec filtres A2P3
  • Ventilation efficace

Le forage expose aussi à la silice cristalline, classée comme cancérigène catégorie 1.

Quelle est l’efficacité réelle d’une injection DIY par rapport à un professionnel ?

L’efficacité moyenne d’un traitement DIY est estimée entre 55 % et 70 %, contre 95 % à 100 % pour une injection professionnelle réalisée avec des résines sous pression et des diagnostics étendus.

Pourquoi ce différentiel ?

  • Imprécision du forage
  • Produits génériques moins pénétrants
  • Application non homogène sur toute l’épaisseur
  • Absence de diagnostic complet

Des primes existent-elles en Belgique pour l’injection anti-humidité ?

En Région flamande et wallonne, les primes énergie et rénovation couvrent exceptionnellement les traitements contre l’humidité lorsqu’ils sont réalisés par un entrepreneur agréé.

Conditions pour obtenir la prime :

  • Professionnel enregistré en Belgique.
  • Preuve du taux d’humidité ou fiche technique signée.
  • Facture complète nécessaire.

PAS DE PRIME pour travaux en auto-réalisation.

Quand faire appel à un spécialiste comme Vochtbestrijding Snel ?

Faites appel à un spécialiste quand :

  • Le mur est épais ou difficilement accessible.
  • L’humidité touche plusieurs étages ou pièces.
  • Un traitement précédent a échoué.
  • Vous souhaitez un diagnostic complet + garantie décennale.

Vochtbestrijding Snel utilise des caméras thermographiques, des sondes hygroscopiques et injecte des résines professionnelles adaptées à votre support.

Que faire si l’injection ne résout pas le problème d’humidité ?

Si l’injection échoue :

  • Refaire un diagnostic structurel approfondi.
  • Vérifier les drainages extérieurs, fuites ou pénétration par condensation.
  • Envisager un cuvelage de cave ou une barrière chimique plus durable.

Souvent, une combinatoire de traitements (injection + ventilation + protection par enduit respirant) s’avère nécessaire.

Injecter les murs soi-même contre l’humidité en Belgique en 2025 peut fonctionner sous conditions, mais n’est recommandé que si le mur est parfaitement analysé, sec, homogène et accessible. Les coûts de matériaux seuls sont significatifs, mais les risques techniques, sanitaires et d’inefficacité rendent l’intervention d’un professionnel comme Vochtbestrijding Snel préférable dans la majorité des cas. Une mauvaise injection ne règlera jamais définitivement une remontée capillaire.